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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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en déclinant plus ou moins, soit à l'est, soit à l'ouest ; que la pression atmosphérique fait 
équilibre à une colonne de mercure sujette à varier par un grand nombre de circonstances ; que 
l'eau s'évapore, se condense en nuages, et retombe en pluie ; que les diverses substances dont se 
compose le sol sur lequel nous marchons sont ordinairement disposées en couches sensiblement 
parallèles, et plus ou moins inclinées, etc. Mais c'est à la géographie physique de dire quelle 
est la déclinaison de l'aiguille aimantée, la hauteur moyenne du baromètre, la quantité plus ou 
moins grande de pluie qui tombe dans les différens lieux et les différens temps ; et c'est à la 
géonomie à nous apprendre quelle est, dans ces divers lieux, la nature et l'inclinaison des 
couches dont le sol est formé. De même la météorologie, tant qu'elle considère d'une manière 
générale des phénomènes atmosphériques, n'est qu'une division de la physique générale ; mais 
quand elle s'occupe des différences que ces phénomènes présentent en divers lieux, elle 
appartient à la géographie physique. 
4. Oryctotechnie. L'oryctotechnie est séparée de la géologie par le même caractère qui 
distingue la technologie de la physique générale. La géologie étudie les matériaux du globe 
terrestre, seulement dans le but de les connaître ; et l'oryctotechnie dans celui de nous procurer 
ceux que réclament nos besoins. 
Quant à la distinction de la technologie et de l'o-
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