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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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faut peut-être pour cela donner au mot agriculture une acception un peu plus étendue que 
celle qu'il a ordinairement ; mais, comme je l'ai déjà dit, je ne fais en cela que suivre 
l'exemple de ceux qui ont écrit sur cette science. Quelques auteurs ont cru au contraire devoir 
restreindre l'acception du mot agriculture, en n'y comprenant que les travaux relatifs à la culture 
des céréales; cette restriction n'est pas seulement contraire à l'usage, elle l'est aussi à 
l'étymologie du mot agriculture  ager est le terme générique, c'est arvum qui a le 
sens restreint dont il est ici question, et si l'on veut désigner cette partie de 
l'agriculture, il faut adopter le mot d'ariculture, comme on a donné celui d'horticulture 
à une autre partie de la même science. Il est évident que ces subdivisions de l'agriculture 
ne peuvent être considérées que comme des sciences du quatrième et du cinquième ordre, dont je 
n'ai point à m'occuper. 
3. Zoologie. La distinction entre la zoologie et les deux sciences précédentes est assez 
déterminéee par la diversité des objets dont elles s'occupent ; mais ici se présente entre ces 
dernières et la zoologie quelque chose de semblable à ce que nous avons vu quand, après 
l'arithmologie et la géométrie, nous avons passé à la mécanique. Dans l'arithmologie, il 
n'était question que de la mesure des grandeurs en général  dans la géométrie, de la mesure 
d'une espèce particulière de grandeur, 
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