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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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lement de la connaissance des végétaux, elle a pour objet d'en retirer l'utilité ou l'agrément 
qu'ils peuvent nous procurer. Elle se distingue de la zootechnie, dont nous allons parler, et qui a 
été confondue avec elle dans la plupart des ouvrages sur 'agriculture, en ce qu'elle doit être 
restreinte à la culture et à l'utilité que nous retirons des végétaux, comme la zootechnie à 
l'éducation des animaux et aux avantages qu'ils nous procurent. La seule difficulté que puisse 
présenter la circonscription de cette science, c'est la détermination précise de la limite qui la 
sépare de la technologie. On pourrait se demander à laquelle de ces deux sciences appartiennent 
les procédés par lesquels on fait du vin avec du raisin, on retire l'huile des substances 
oléifères, etc.. Nous dirons, comme lorsqu'il a été question des limites de l'oryctotechnie, que 
ces procédés doivent appartenir à l'agriculture, dans laquelle on doit comprendre tous les 
travaux dont les substances végétales sont l'objet, jusqu'au moment où les produits sortent des 
mains de l'agriculteur pour passer dans celles du consommateur, ou pour être livrés au commerce et 
à l'industrie. On a vu , dans l'article de la géoponique, que j'y comprends également les 
procédés pour se procurer les substances que produisent les végétaux que la nature seule fait 
naître dans les lieux où l'homme n'a pas étendu son empire ; parce que ces procédés sont aussi 
des moyens de se procurer des substances végétales. Il 
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