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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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Lorsqu'il est question de composés homogènes ; mais en proportions indéfinies, il est clair que 
le chimiste ne peut s'occuper que des moyens généraux d'en faire l'analyse, et que celle de chacun 
de ces composés appartient aux sciences suivantes d'après le besoin qu'elles peuvent avoir d'en 
connaître la composition. Les potasses du commerce sont, par exemple, des composés indéfinis, 
dont le prix doit varier suivant la quantité de potasse pure qu'elles renferment. C'est au chimiste 
à donner une méthode générale pour déterminer cette quantité ; mais la méthode une fois 
donnée, l'opération par laquelle on l'applique à telle ou telle espèce de potasse du commerce, 
fait partie de la cerdoristique industrielle. De même la chimie fournit une méthode générale 
pour analyser les eaux minérales ; mais l'application de cette méthode pour déterminer la 
composition des eaux minérales qui se trouvent en différens pays, doit être placée dans la 
géographie physique, qui rend compte des particularités de ces divers pays. C'est encore à la 
chimie à donner des moyens pour l'analyse d'un minerai ; mais la détermination, à l'aide de ces 
moyens, de l'espèce et de la quantité des métaux que le minerai contient, faite dans la vue d'en 
apprécier les produits, doit être rapportée à la docimasie ; de même que c'est à la 
cerdoristique agricole à appliquer les procédés de la chimie à l'analyse du sol de chaque pays, 
pour comparer les résultats de cette ana 
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