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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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retirer de chacune d'elles tous les avantages qu'elles peuvent procurer ; les préparations que ces 
substances exigent pour être livrées à la consommation et à l'industrie, les moyens de les 
conserver jusqu'a cette époque, etc.; voilà ce qu'on peut observer immédiatement, et c'est 
l'objet d'une première science du troisième ordre à laquelle j'ai donné, d'après Varron, le nom 
de géoponique, de γεωπονικ?ς, relatif 
aux travaux des champs. 
On s'étonnera peut-être que j'y comprenne les travaux du bûcheron et de l'herboriste ; mais il 
est évident que ces travaux, comme tous ceux que je viens d'indiquer, ont pour objet de nous 
procurer les substances végétales qui peuvent nous être utiles ou agréables. Les auteurs qui ont 
écrit sur l'agriculture ne comprennent-ils pas dans cette science la chasse et la pêche, que j'y 
aurais réunies moi-même, si, comme on va le voir, je n'avais pas fait une science à part de tout 
ce qui concerne l'utilité ou l'agrément que nous retirons des animaux ? 
2. Cerdoristique agricole. Un autre objet d'étude se présente ici. Déterminer tout ce qui 
se rapporte au profit qu'on peut retirer d'une entreprise agricole en activité, ou aux avantages 
qu'on peut espérer lorsqu'il s'agit d'en former une nouvelle ; apprécier la valeur d'un terrain 
d'après son étendue et sa qualité ; calculer les mises de fonds nécessaires pour construction de 
bâtimens, achat d'instrumens 
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