ruraux et de bétail, pour le desséchement d'un marais, un défrichement, etc., tout cela est
l'objet d'une autre science, bien distincte de la précédente, et que j'appellerai cerdoristique
agricole.
3. Agronomie. Bornée aux deux sciences dont nous venons de parler, l'agriculture resterait
stationnaire ; les divers procédés employés en différens pays, s'y perpétueraient sans
s'améliorer. Pour qu'ils puissent se perfectionner, pour que les meilleures méthodes se propagent,
il faut d'abord les comparer sous le rapport des résultats obtenus par toutes celles qui ont été
mises en usage, soit afin de choisir les meilleures, soit pour déduire de ces comparaisons des lois
générales qui puissent diriger l'agriculteur dans ses travaux. Par exemple, celle que les mêmes
végétaux ne peuvent pas avec succès se cultiver constamment sur le même terrain, d'où la
théorie des assolemens; celles qui déterminent les engrais les plus convenables à chaque
végétal, à chaque espèce de terrain, et quelles plantes conviennent, dans les divers climats,
aux différens sols, suivant leur nature, leur exposition, leur degré d'humidité, etc. C'est à
cette science du troisième ordre que je crois qu'on doit donner le nom d'agronomie, quoique
j'avoue que ce mot a été employé, mal à propos, à ce qu'il me semble, dans un sens à peu près
semblable à celui que j'ai donné au mot cerdoristique agricole, pour désigner une des parties de
cette science.
4. Physiologie agricole. Mais ces comparaisons
|
|
Télecharger le PDF en format texte ->
|