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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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ruraux et de bétail, pour le desséchement d'un marais, un défrichement, etc., tout cela est 
l'objet d'une autre science, bien distincte de la précédente, et que j'appellerai cerdoristique 
agricole. 
3. Agronomie. Bornée aux deux sciences dont nous venons de parler, l'agriculture resterait 
stationnaire ; les divers procédés employés en différens pays, s'y perpétueraient sans 
s'améliorer. Pour qu'ils puissent se perfectionner, pour que les meilleures méthodes se propagent, 
il faut d'abord les comparer sous le rapport des résultats obtenus par toutes celles qui ont été 
mises en usage, soit afin de choisir les meilleures, soit pour déduire de ces comparaisons des lois 
générales qui puissent diriger l'agriculteur dans ses travaux. Par exemple, celle que les mêmes 
végétaux ne peuvent pas avec succès se cultiver constamment sur le même terrain, d'où la 
théorie des assolemens; celles qui déterminent les engrais les plus convenables à chaque 
végétal, à chaque espèce de terrain, et quelles plantes conviennent, dans les divers climats, 
aux différens sols, suivant leur nature, leur exposition, leur degré d'humidité, etc. C'est à 
cette science du troisième ordre que je crois qu'on doit donner le nom d'agronomie, quoique 
j'avoue que ce mot a été employé, mal à propos, à ce qu'il me semble, dans un sens à peu près 
semblable à celui que j'ai donné au mot cerdoristique agricole, pour désigner une des parties de 
cette science. 
4. Physiologie agricole. Mais ces comparaisons
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