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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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fications de l'organisme, auxquelles on a donné le nom de tempéramens, des différences 
qu'établissent entre eux l'âge, le sexe, l'état où ils se trouvent, la diversité des races et 
une foule d'autres circonstances. Les mêmes exercices, les mêmes régimes que beaucoup d'hommes 
peuvent supporter sans aucun inconvénient, peuvent être très-nuisibles pour d'autres ; et ceux 
qui peuvent seuls conserver la santé de certains individus, ne sont plus pour d'autres d'aucun 
avantage. L'étude de ces différences est donc indispensable pour pouvoir déterminer l'emploi des 
moyens auxquels il convient de recourir pour la conservation de la santé. S'il s'agit d'individus 
malades, cette même étude est encore nécessaire ; mais il faut y joindre celle de toutes les 
maladies dont ils peuvent être affectés, celle des moyens généraux qui doivent être employés 
dans le traitement de chacune de ces maladies, la connaissance des signes auxquels on les reconnaît 
et du traitement qui convient à chaque malade ; de là les sciences dont nous nous occuperons dans 
les deux paragraphes suivans. Passons à l'examen des sciences dont nous devons traiter dans 
celui-ci. 

a. Énumération et définitions.
1. Crasiographie. On a écrit beaucoup de volumes sur les tempéramens, quoiqu'on n'ait pas encore donné de nom à la science qui s'en occupe. Mais je ne pouvais l'omettre dans une classification
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