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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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qui doit embrasser sans exception tout l'ensemble de nos connaissances, et où je me suis proposé 
de préparer une place à tous les ouvrages qui existent. D'ailleurs, l'importance du sujet eût 
seule suffi pour me déterminer à distinguer d'abord sous le nom de crasiographie, du mot 
πρ?σις dont les médecins grecs se sont servis pour désigner ce que nous 
nommons tempérament, une science du troisième ordre qui ait pour objet de décrire les 
divers tempéramens et toutes les circonstances qui les accompagnent. D'après son étymologie, ce 
mot peut être pris dans une acception très-étendue, et comprendre, non-seulement les différences 
d'âge, de sexe, de race, etc., qui peuvent exister entre les divers individus , mais encore, pour 
ne rien omettre de tout ce qui doit faire partie de la science dont il est ici question, les 
différences qui tiennent à l'état où se trouve l'individu, par exemple, à celui de la 
gestation, de l'allaitement, etc. 
2. Crasioristique. Le médecin reconnaîtra-t-il toujours sûrement le tempérament de celui 
qui le consulte ? ne faudra-t-il pas qu'il distingue les signes seulement symptomatiques de ceux qui 
sont vraiment idiopathiques ? C'est là une sorte de diagnostique qui est, par rapport aux 
tempéramens, ce que la diagnostique proprement dite, dont je parlerai tout à l'heure, est par 
rapport aux maladies. La connaissance des signes auxquels on distingue les divers tempéramens, et 
de la valeur relative de ces signes, 
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