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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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2.	Héliostatique. Depuis Copernic, il existe une autre science du troisième ordre, qui a 
pour objet d'expliquer toutes les apparences célestes, en montrant comment elles résultent des 
mouvemens réels de la terre sur son axe, de la terre et des planètes autour du soleil, et en 
supposant ce dernier immobile au centre du système planétaire. Nous savons aujourd'hui que cette 
immobilité n'est que relative ; mais qu'elle soit absolue ou relative, les mouvemens apparens 
restent toujours les mêmes ; en sorte qu'afin de ne pas embarrasser les explications qu'on en donne 
de considérations étrangères, on doit regarder, dans ces explications, le soleil comme immobile ; 
et c'est pour cela que j'ai cru devoir donner à cette science le nom d'héliostatique, 
d'?λιος,  soleil , et στατις, 
repos, immobilité. 
3. Astronomie. Alors vint Képler. Il compara d'abord à différens intervalles de temps les 
distances du soleil et les positions de la planète de Mars, soit entre elles, soit avec ces 
intervalles ; et ensuite les distances au soleil des différentes planètes avec les temps de leurs 
révolutions. C'est ainsi qu'il découvrit les lois auxquelles il a donné son nom, et qu'il suffit 
de combiner avec les élémens de leurs orbites, pour pouvoir calculer toutes les circonstances de 
leurs mouvemens, et former des tables à l'aide desquelles on puisse déterminer leurs positions à 
toutes les époques passées ou futures. 
Les vérités relatives à ces lois, et aux procédés
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