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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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vemens et des forces considérés en général, conduit naturellement à s'occuper des mouvemens des 
corps répandus dans l'espace, et des forces qui déterminent ces mouvemens. C'est par conséquent 
ici la place des sciences du troisième ordre relatives à cet objet. 

a. Énumération et définitions.
1. Uranographie. La première de ces sciences s'occupe de tout ce que le spectacle du ciel offre à l'observation immédiate. Elle décrit ces groupes d'étoiles qu'on a nommés constellations, et le mouvement diurne commun à tous les astres ; celui du soleil, l'inclinaison de l'écliptique, la manière dont cette inclinaison produit l'inégale durée des jours et des nuits, et toutes les vicissitudes des saisons ; elle étudie le mouvement des planètes, celui de la lune et ses phases ; et, à l'aide du téloscope, elle observe les taches du soleil, les divers accidens qu'offrent le disque de la lune et ceux des planètes, les phases de ces dernières, etc. Les Hipparque et les Ptolémée reculèrent les limites de cette science aussi loin qu'il était possible sans le secours de cet instrument ; mais ils ne surent point les dépasser ; car les vains systèmes imaginés alors pour rendre raison de ces mouvemens au moyen d'épicycles, ne peuvent être considérés comme faisant partie de la science. Je donnerai à l'ensemble des vérités qui y sont relatives le nom d'uranographie, d'?ρανος, ciel.
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