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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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par lesquels on donne aux observations astronomiques toute la perfection dont elles sont 
susceptibles, et on corrige les erreurs des instrumens, forment une science du troisième ordre, qui 
est l'astronomie proprement dite, et que je désignerai simplement sous le nom d'astronomie. 
4. Mécanique céleste. Pour compléter nos connaissances relativement à l'objet qui nous 
occupe, il restait à découvrir la cause de tous les mouvemens célestes. Cette grande inconnue 
nous a été révélée par Newton ; il nous a appris comment l'attraction universelle, force 
inhérente à toutes les particules de la matière, produit ces mouvemens ; et cette admirable 
découverte, en nous faisant connaître la cause des inégalités planétaires, et en nous procurant 
les moyens de les calculer, a donné naissance à une quatrième science du troisième ordre, que 
j'appellerai mécanique céleste, titre de l'ouvrage où elle a été si admirablement 
développée par l'illustre interprète de Newton. Quelle que soit l'analogie qui existe entre cette 
science et la précédente, elles ont toujours été distinguées dans les ouvrages qui en traitent, 
et un cours d'astronomie est tout autre chose qu'un cours de mécanique céleste. 

b. Classificaton.
Ces quatre sciences du troisième ordre correspondantes aux quatre grandes époques des longs
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