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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-44-1.5.html

–  Le jeudi 28. J'appris en arrivant que Julie avait été malade la veille. On envoya savoir de ses nouvelles par Archer qui dit qu'elle se portait assez bien et que la boue seule l'avait empêchée de venir. Je fus le lendemain chez Mme Périsse donner une leçon à son fils.
Charlet m'attendait, M. Périsse me donna la clef. Il était au troisième avec sa femme et Julie que je ne pus que saluer en disant : « M. Charlet m'attend. »
– Jeudi 3. Je la vis un moment avant ma leçon. Je fus chercher la clef l'après-dînée pendant qu'elle dînait. M. DuLuc (30) voulait à toute force me faire manger quelque chose. Je la vis donc un peu et lui parlai. Quand je descendis, je trouvai M. Charlet à ma porte qui me dit qu'il viendrait le soir de 6 à 8 heures. Je restai avec Julie depuis 5 heures jusqu'à 6, mais elle était toujours bien triste.
– Le jeudi 4. Je ne la vis qu'à 2h1/2 en sortant de chez M. Jordan. Je fus prendre la clef au premier. M. Marsil me dit qu'elle était au deuxième et puis il me l'apporta et me procura ainsi le plaisir de voir Julie qui était plus gaie et plus riante. M. Charlet, ne m'ayant point trouvé, ne prit point de leçon. Le soir, je fus voir Mme Périsse. Je passai 2 heures à converser avec Julie qui fut très gracieuse pour moi,

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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