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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 327 [carton 23], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-327-45-1.5.html

avec une patience si douce que j'en fus charmé. Mme Périsse vint ensuite, puis Mme Carron qui me força d'abréger ma visite plus que je n'aurais voulu.
– Le dimanche 20. Je fus à Saint-Germain, et je parlai un peu avec Élise des événements de la semaine et de mon amour.
– Mardi 23. J'avais eu beau l'attendre le lundi, elle n'était venue qu'après mon départ. Elle avait dîné dehors ces deux jours et ne vint qu'à 6 heures chez Mme Périsse où je l'attendais. Elle était en perruque brune et l'on ne parla que perruque et littérature. Fanchette ayant parlé de son ouvrage et Julie disant : « Voilà qui est bien intéressant ! », j'osai dire pourtant : « Chacun veut parler de ce qui l'intéresse, heureux ceux qui le peuvent ».
– Vendredi 26. N'ayant pu la voir les soirs précédents, parce qu'elle était toujours en visite, je reçus l'arrêt de son départ pour le même jour. Mais M. Périsse me mena, pour me consoler, déjeuner avec elle.
– Samedi 27. Elle avait dû partir le matin de chez Mme Carron ; mais, à 11 [heures], M. Périsse vint dans mon [bureau aver]tir son fils [de son]

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