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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 170 [carton 9], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-170-31-1.5.html

représente, en suivant la marche qui m'y a conduit et qui est exposée dans le mémoire que j'ai lu à l'Académie le 10 juin 1822 (1).

La dynamique des fluides, en tenant compte de toutes les circonstances physiques qui en accompagnent les mouvements, est bien loin encore du degré de perfection où il faudrait qu'elle soit pour que l'on pût calculer la valeur de la force qui doit résulter, entre deux éléments de courants électriques, des mouvements que ces courants impriment à l'éther. Si l'on y parvient un jour, on ne peut guère douter qu'on n'en déduise précisément ma formule, comme M. Cauchy a tiré la formule de M. Fourier, relative à la propagation de la chaleur dans les corps, de la considération des mouvements vibratoires des particules des corps quand on les suppose dépourvus d'élasticité, 

(1) Annales de chimie et de physique, [1822], t. XX, p. 398-419 et Recueil d'observations électrodynamiques, [1822], p. 293-316.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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