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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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4. Sciences politiques. Ces sciences sont à l'égard de celles qui les précèdent dans le 
second règne, ce que les sciences médicales sont par rapport aux autres sciences cosmologiques, 
Elles ont pour objet de conserver les peuples et d'améliorer leur état social, comme les sciences 
médicales de conserver la vie des hommes et des animaux domestiques, et de les faire jouir du 
meilleur état de santé possible. 
Ce que nous venons de dire suffit pour prévenir toute difficulté au sujet des limites qui les 
séparent des autres sciences. Quant à la place que je leur assigne à la suite des sciences 
ethnologiques, elle est suffisamment justifiée, 1° par cette circonstance qu'elles empruntent des 
secours à presque toutes les sciences précédentes, soit que l'on considère ceux que toutes les 
parties de l'économie sociale et de l'art militaire réclament des sciences mathématiques, 
physiques, naturelles et médicales, soit qu'il s'agisse des secours que la coenolbologie et l'art 
militaire proprement dit, reçoivent des connaissances ethnologiques et historiques, soit enfin 
qu'on fasse attention à toua les emprunts que la nomologie et la politique doivent faire à la 
connaissance du coeur humain, qui est un des principaux objets des sciences philosophiques, et à 
l'histoire, ainsi qu'à l'hiérologie 2° par le même caractère que nous avons déjà remarqué à 
l'égard des sciences nootechniques : en effet, c'est encore ici l'étude des moyens d'agir 
qui vient après 
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