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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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composition musicale, de la déclamation, etc. L'application de ces règles et de ces lois vient ici 
compléter ce qu'il appartient à la terpnographie et à la terpnognosie de dire sur les beautés et 
les défauts soit d'ensemble, soit de détail, d'un ouvrage d'art. Ces deux sciences n'en jugent que 
d'après l'impression que ces beautés ou ces défauts font naître sur nous. C'est à la 
technesthétique comparée à les apprécier, à les discuter d'après les lois et les règles dont 
nous venons de parler. Là, se trouve encore l'histoire des beaux-arts et celle des hommes qui se 
sont fait un nom dans cette carrière. Tel est le triple but de la technesthétique comparée. 
4. Philosophie des beaux-arts. Mais bientôt se présente un autre objet de recherches : en 
quoi consiste ce beau dont les règles et les lois n'ont été jusqu'à présent établies que d'une 
manière en quelque sorte empirique ? Quelle en est l'origine ? Est-il arbitraire ? ou repose-t-il 
invariable sur la nature du coeur humain, ou même sur des archétypes éternels, comme le supposait 
Platon ? Quelles sont les causes qui ont développé le génie des arts à telle époque ou chez tel 
peuple, etc. ? Ces hautes questions sont l'objet d'une quatrième science du troisième ordre qui 
couronne toutes les connaissances que nous pouvons avoir relativement à l'objet qui nous occupe ; 
nous la nommons Philosophie des beaux-arts. 
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