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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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sentations que nous en offre celui des beaux-arts à l'aide duquel il nous est facile de multiplier 
ces représentations : l'art de la gravure. 
J'ai donné à cette science d'observation immédiate et où par conséquent les beautés et les 
défauts des objets de l'art ne doivent être indiqués qu'autant qu'ils nous frappent à la 
première vue, le nom de terpnographie, du mot grec τερπν&?ς, ce 
qui est agréable, ce qui plaît. 
2° Terpnognosie. Après que la terpnograpbie nous a fait connaître ce qui, dans les 
productions des beaux-arts, est soumis à l'observation immédiate, il nous reste à étudier le 
sujet que représente un tableau, une statue, les sentimens qu'un compositeur a voulu exprimer dans 
une pièce de musique, les idées que s'est proposé de léguer à la postérité l'auteur d'une 
médaille, les beautés et les défauts de détail que nous découvre dans un ouvrage d'art un 
examen plus approfondi, en un mot, tout ce qui peut concourir à nous donner une connaissance 
complète de cet ouvrage, du but que s'est proposé l'artiste et de la manière dont il l'a atteint. 
Tel est l'objet de la science que j'ai nommée terpnognosie. 
3. Technesthétique comparée. La comparaison des créations du génie dans les beaux-arts 
conduit à une nouvelle science. Cette comparaison nous révèle les règles que doivent suivre le 
sculpteur, le peintre, l'architecte, le jardinier-paysagiste, les lois de la 
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