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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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b. Classification.
Les quatre sciences du premier ordre que nous venons de définir sont réunies par un caractère commun, celui de n'emprunter à l'observation que des notions de grandeurs et des mesures. J'en formerai un embranchement, que je désignerai, conformément à l'usage, sous le nom de SCIENCES MATHÉMATIQUES, et je le partagerai en deux sous-embranchemens ; celui des SCIENCES MATHÉMATIQUES PROPREMENT DITES, comprenant l'arithmétique et la géométrie, et celui des SCIENCES PHYSICO-MATHÉMATIQUES, où seront réunies la mécanique et l'uranologie, ainsi qu'on le voit dans le tableau suivant : Embranchement. Sous-embranchemens. Sciences du Ier ordre. {Arithmologie. MATHÉMATIQUES PROPt DITES {Géométrie. SCIENCES MATHÉMATIQUES {Mécanique. PHYSICO-MATHÉMATIQUES {Uranologie. OBSERVATIONS. Ces quatre sciences, indépendamment du caractère commun que je viens d'énoncer, en présentent un autre, celui de se rapporter toutes à un objet général, l'univers considéré dans son ensemble, par opposition à l'étude des matériaux dont il est composé, qui sera l'objet de l'embranchement suivant. Tout ce que nous pouvons connaître de cet ensemble, ce sont des rapports de grandeur et de position, les propriétés de l'étendue où il existe, les mouvemens des globes semés dans l'espace, et les forces qui déterminent ces mouvemens ; c'est pour cela que, dans les trois premières, on s'occupe des vérités relatives à ces différens objets, abstraction faite de leur réalisation,
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