Accueil
Rechercher dans les textes édités
> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
|<       <      Page 104      >      >|
Aller à la page
sance des végétaux, est l'objet d'une science du troisième ordre, que j'appellerai 
phytographie, de φ?τον, plante. J'y comprends tous les recueils de 
figures et de descriptions, soit d'espèces isolées, soit de genres ou de familles, soit des 
plantes de certaines contrées, de celles qui ont été recueillies dans un voyage, etc. 
2. Anatomie végétale. Dans la géologie, après avoir étudié la configuration du globe 
et les divers terrains qu'il offre immédiatement à notre observation, nous avons pénétré dans 
son sein pour y chercher ce qu'il nous cache ; et la minéralogie, qui est pour ainsi dire 
l'anatomie de la terre, nous en a fait connaître la composition jusqu'à la profondeur où 
nous pouvons pénétrer. Nous devons aussi étudier dans les plantes ce qu'elles dérobent à 
l'observation immédiate, c'est-à-dire, leur organisation intérieure ; et de même que le 
minéralogiste a deux choses à considérer, les minéraux homogènes et les aggrégats qui eu sont 
formés, celui qui s'occupe d'anatomie végétale a aussi à considérer les tissus végétaux 
homogènes et les organes qui sont formés par la réunion de divers tissus ; il doit décrire ces 
tissus et ces organes comme le minéralogiste décrit les minéraux et les roches. Toutes les 
vérités qui résultent de cette nouvelle étude composeront une seconde science du troisième 
ordre, que je ne crois pas pouvoir mieux nommer qu'eu l'appelant anatomie végétale. 
|<       <      Page 104      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau