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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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a. Énumération et définitions.
1 . Sémiographie. Pour que le médecin puisse déterminer la nature et le siége de la maladie dont il entreprend le traitement, il faut d'abord qu'il connaisse les signes d'après lesquels il doit faire cette détermination, qu'il distingue les signes idiopathiques de ceux qui ne sont que symptomatiques. C'est à la connaissance générale de ces signes que je donnerai le nom de sémiographie, de σημειον, signe. Ils font partie, pour la plupart, des phénomènes de la maladie que décrit le nosographe ; mais ils sont ici considérés sous un rapport bien différent. Par exemple, en décrivant une maladie, on doit dire : Le pouls était rare ou fréquent, égal ou intermittent ; la face était pâle ou fortement colorée, etc. Mais la sémiographie a un autre objet : quand elle fait connaître les différentes modifications du pouls, c'est pour y joindre l'indication de leur valeur comme signes, soit en elles-mêmes, soit relativement à leur coïncidence avec d'autres signes ; en parlant des différens aspects de la face, elle dit ce qu'annonce chacun d'eux, etc. Il y a, d'ailleurs, des moyens de déterminer les maladies qui doivent être compris dans la sémiographie, quoique étrangers à la description de la maladie ; comme, par exemple, l'investigation des altérations organiques par la percussion, par l'emploi de la sonde, du stéthoscope, et de plusieurs autres ins-
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