trumens destinés à reconnaître ces altérations ; c'est encore ainsi qu'Hippocrate trouvait dans
la saveur du cérumen des indications utiles ; et, aujourd'hui que la chimie a fait tant de
progrès, il y aurait peut-être d'importantes recherches sémiographiques à faire en analysant
comparativement les produits des différentes sécrétions dans l'état sain et dans les diverses
maladies où la composition chimique de ces produits peut être altérée. Les résultats de ces
analyses comparatives pourraient fournir à la sémiographie des indications précieuses, et l'on
sait que le chimiste à qui les sciences doivent la vraie théorie de la composition des substances
végétales et animales, a déjà fait des travaux très-importans sur ce sujet.
2. Diagnostique. Le médecin appelé auprès d'un malade aura d'abord à faire l'application
des principes de la sémiographie, pour découvrir la nature et le siége de la maladie. Il faudra
qu'il combine les différens signes qui se manifestent, qu'il apprécie la valeur qui est propre à
chacun d'eux, celle qu'ils peuvent tirer de leur réunion, etc., dans le cas particulier qui se
présente. Tel est l'objet de la diagnostique.
3. Thérapeutique spéciale. Ce n'est que muni de toutes les connaissances comprises dans
les sciences médicales dont j'ai parlé jusqu'ici, que le médecin peut se livrer à la pratique de
son art. Appelé auprès d'un malade, il devra d'abord déter
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