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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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trumens destinés à reconnaître ces altérations ; c'est encore ainsi qu'Hippocrate trouvait dans 
la saveur du cérumen des indications utiles ; et, aujourd'hui que la chimie a fait tant de 
progrès, il y aurait peut-être d'importantes recherches sémiographiques à faire en analysant 
comparativement les produits des différentes sécrétions dans l'état sain et dans les diverses 
maladies où la composition chimique de ces produits peut être altérée. Les résultats de ces 
analyses comparatives pourraient fournir à la sémiographie des indications précieuses, et l'on 
sait que le chimiste à qui les sciences doivent la vraie théorie de la composition des substances 
végétales et animales, a déjà fait des travaux très-importans sur ce sujet. 
2. Diagnostique. Le médecin appelé auprès d'un malade aura d'abord à faire l'application 
des principes de la sémiographie, pour découvrir la nature et le siége de la maladie. Il faudra 
qu'il combine les différens signes qui se manifestent, qu'il apprécie la valeur qui est propre à 
chacun d'eux, celle qu'ils peuvent tirer de leur réunion, etc., dans le cas particulier qui se 
présente. Tel est l'objet de la diagnostique. 
3. Thérapeutique spéciale. Ce n'est que muni de toutes les connaissances comprises dans 
les sciences médicales dont j'ai parlé jusqu'ici, que le médecin peut se livrer à la pratique de 
son art. Appelé auprès d'un malade, il devra d'abord déter 
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