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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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OBSERVATIONS. On retrouve aisément dans ces quatre sciences du troisième ordre, les quatre points 
de vue de leur objet spécial ; la pédiographie ne faisant qu'observer les moyens qu'on 
emploie dans l'éducation, est évidemment le point de vue autoptique de cet objet spécial ; 
l'idioristique, qui cherche à découvrir les dispositions cachées de l'élève, en est le point de 
vue cryptoristique. Le point de vue troponomique se trouve dans la mathésionomie, science de 
comparaisons et de classifications. Enfin, on ne peut méconnaître le point de vue cryptologique 
dans la théorie de l'éducation, où il s'agit de déduire de la connaissance de toutes les causes 
qui peuvent influer sur le succès de l'éducation, les moyens dont on doit faire usage pour 
atteindre le but qu'on se propose. 

§ V. Définition et classification des sciences du premier ordre relatives aux moyens par lesquels l'homme agit sur l'intelligence ou la volonté des autres hommes.
Nous venons de voir comment, des seize sciences du troisième ordre dont nous nous occupons dans ce chapitre, se forment quatre sciences du premier, toutes relatives à un même objet général, énoncé dans le titre de ce paragraphe. Il nous reste à déterminer, d'une manière précise, les limites qui séparent chacune de ces sciences de toutes les autres et à en former un embranchement.
a. Énumération et définitions.
1. Technesthétique. La technesthétique étant la première des sciences nootechniques et se trouvant
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