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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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sont différentes dans les divers individus, suivant le degré de connaissance auquel ils sont 
parvenus. Il reste à étudier parmi ces diverses manières de concevoir les substances, quelle est 
celle qui est conforme à la vérité, ce que nous pouvons démontrer relativement aux caractères 
qui distinguent la substance matérielle de la substance spirituelle, à l'action réciproque 
qu'elles exercent l'une sur l'autre, aux lois de cette action, etc. Comme, dans la science dont nous 
allons nous occuper, des recherches semblables doivent avoir lieu à l'égard de cette autre 
conception, objet de la théologie naturelle, par laquelle l'homme sort de tout ce qui est fini pour 
s'élever à son créateur, il est nécessaire, quand il s'agit de donner un nom à la science dont 
il est question dans cet article, de la tirer d'un mot qui désigne exclusivement les substances 
créées. J'ai d'abord été embarrassé à en trouver un convenable. Je me suis arrêté au mot 
d'hyparctologie qui m'a paru précisément avoir cette signification, l'adjectif 
?παρχτ?ς désignant ce qui subsiste, ce qui existe, en tant qu'il 
a un commencement et qu'il se trouve dessous, comme la substance matérielle est censée 
exister sous les phénomènes sensitifs, et l'âme humaine sous le moi phénoménique, 
puisque ce mot ?παρχτ?ς vient du verbe ?π?ρχω qui est 
formé de la préposition ?π?, dessous et ?ρχ?, commencement, principe. 
Ceux qui s'occupent de cette branche de nos con-
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