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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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Rousseau, etc. Viennent ensuite les recherches moins brillantes, mais non moins utiles des auteurs 
qui, s'appuyant sur tout ce qu'une étude approfondie des sciences cosmologiques nous fait 
connaître à ce sujet, se sont particulièrement appliqués, parmi les preuves qu'on donne 
ordinairement de l'existence de Dieu, à en développer une des plus frappantes : celle qui résulte 
de l'accord admirable des moyens par lesquels l'ordre de l'univers se maintient et les êtres vivans 
trouvent dans leur organisation tout ce qui est nécessaire pour se conserver, se multiplier et 
jouir des facultés physiques et intellectuelles dont ils sont doués. 
Ce sont les résultats de ces divers travaux qui forment la science du troisième ordre à laquelle 
on a donné le nom de théologie, naturelle, que j'ai dû lui conserver. 
3. Hyparctologie. L'ontothétique avait pour objet de décrire cette espèce particulière 
de conception que nous avons de l'existence, hors du champ de la sensibilité et de la conscience, 
soit des corps, soit d'une substance qui meut nos organes, et est en même temps le 
substratum commun de nos sensations, de nos idées, de nos sentimens de nos jugemens, du moi 
phénoménique et de la volonté, ainsi que de substances semblables et d'intelligences pareilles à 
la nôtre dans les autres hommes ; de montrer comment nous arrivons à ces conceptions, et 
d'établir qu'elles 
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