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Publications > AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. I, 1834.
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cédés divers, comme là c'étaient des changemens produits dans les propriétés des corps, 
suivant les circonstances où ils se trouvaient. Enfin, le point de vue cryptologique étudie 
toujours des causes : mais, en physique, c'est pour les connaître ; en technologie, pour appliquer 
la connaissance de ces causes au choix des moyens les plus propres à atteindre le but qu'on se 
propose. 

§ III. Sciences du troisième ordre relatives à la composition du globe terrestre , à la nature et à l'arrangement des diverses substances dont il est formé.
C'est le globe que nous habitons qui va maintenant nous occuper. Les sciences que nous avons parcourues jusqu'ici nous ont fourni les mesures, les procédés d'expérience et d'analyse, les instrumens, les moyens de transport, et, en général, tout ce qui est nécessaire pour qu'on puisse se livrer, avec succès, à cette nouvelle étude.
a. Énumération et définitions.
1. Géographie physique. La première chose que doit faire celui qui se propose de connaître le globe, c'est d'étudier non-seulement les accidens de sa surface, les mers, les fleuves, les plaines, les montagnes, les directions et les hauteurs respectives de leurs chaînes ; mais encore tout ce qui est relatif à l'aspect général qu'offrent dans chaque pays les végétaux et les animaux qui l'habitent, aux variations que présentent, en divers lieux et en divers
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