connaissance, ne m'a pas semblé devoir s'appliquer à une science où l'on n'étudie pas les
corps pour les connaître, mais pour en retirer l'utilité qu'ils peuvent nous procurer. Les
deux sciences du troisième ordre qui y sont comprises ayant également pour objet de choisir entre
les différens procédés qu'on peut suivre pour atteindre un même but, supposent toutes deux la
comparaison de ces divers procédés, et c'est pour cela que l'expression de technologie comparée
convient à la science du second ordre qui les réunit.
Le tableau suivant représente les divisions de la technologie :
Science du Ier ordre. Sciences du 2e ordre. Sciences du 3e ordre.
{Technographie.
TECHNOLOGIE TECHNOLOGIE ÉLÉMENTAIRE {Cerdoristique industrielle.
TECHNOLOGIE COMPARÉE {Economie industrielle.
{Physique industrielle.
OBSERVATIONS. Il est aisé de voir qu'on retrouve encore ici les quatre points de vue dont
nous avons parlé, appliqués à l'objet spécial de ces sciences. Remarquons seulement dans ce
tableau un nouvel exemple des modifications que ces points de vue éprouvent quelquefois, selon la
nature de l'objet auquel ils se rapportent. Dans la physique, par exemple, le point de vue
autoptique contemplait les propriétés des corps; ici il observe des procédés qui tombent
également sous les sens. Le point de vue cryptoristique, dans la physique, cherchait les élémens
constitutifs des corps ; dans la technologie il se propose de découvrir le profit résultant d'une
entreprise industrielle. Pour le point de vue troponomique, ce sont aussi des changemens qu'il
compare dans l'un et l'autre cas ; mais ici ce sont des pro-
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