Koulikan dans l’Asie
Imita sa fureur :
Il paya de sa vie
Ce dangereux honneur,
Et Dieu par son supplice
Fit voir à l’univers
Le sort que sa justice
Garde pour les pervers.
Redoutez sa vengeance,
Vous qui les imitez,
Qui croyez de la France
Voir les peuples domptés,
Eternelles victimes
De vos heureux [sic] forfaits,
Sous le joug de vos crimes
Asservis à jamais.
Peut-être que la foudre
Est déjà dans ses mains,
Prête à réduire en poudre
L’orgueil de vos desseins,
Et ce trône funeste,
Effroi de l’univers,
Que la France déteste
En pleurant dans vos fers.
Quatrains
Les Muses sont comme les belles :
Elles aiment l'audacieux
Qui, pour réussir auprès d’elles,
Ne leur demande point d’aveux.
Il faut qu’on tente la fortune ;
La timidité ne sied pas,
Et trop de respect importune,
Au Parnasse comme ici-bas.