[Ce court poème n'est pas de la main d'Ampère, il n'en est peut-être pas l'auteur.]
Heureux celui qui dans ses doctes veilles,
De ce vaste univers contemplant les merveilles,
Devant tant de beauté, devant tant de grandeur,
S'incline, et reconnaît un divin créateur.
Je ne partage point la folle inconséquence
Du savant qui, d'un Dieu, conteste l'existence,
Qui ferme son oreille à l'annonce des cieux,
Et refuse de voir ce qui brille à ses yeux.
Connaître Dieu, l'aimer, lui rendre un pur hommage,
Voilà le vrai savoir et l'étude du sage.