| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-298-225-1.5.html
Parvenu à l’âge où les lois me rendaient maître de moi-même, mon cœur soupirait tout bas de l'être encore. Libre et insensible jusqu’à cet âge, il s’ennuyait de son oisiveté. Elevé dans une solitude presqu’entière, l’étude et la lecture qui avaient fait si longtemps mes plus chères délices me laissaient tomber dans une apathie que je n’avais jamais ressentie, et le cri de la nature répandait dans mon âme une inquiétude vague et insupportable. Un jour que je me promenais après le coucher du soleil le long d’un ruisseau solitaire
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Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.