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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 298 [carton 19], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-298-223-1.5.html

[en haut, à gauche]

Chanson

Oui, c’est dans ce bocage
Que j’ai cent fois pleuré,
Oui, c’est sous cet ombrage
Que j’ai tant soupiré.
C’est ici que mes plaintes
Eveillaient les échos
C’est là que sans contrainte
Je leur contais mes maux.

De mes larmes amères
J’ai baigné ce rocher.
Dans ces lieux solitaires
Je venais les cacher.
La voilà cette rive
Témoin de mes malheurs,
Où d’une voix plaintive
J’exhalais mes douleurs.

Ici tout me rappelle
Les maux que j’ai soufferts
Lorsque d’une infidèle
Mon cœur portait les fers.

 

[en haut, à droite]

Eh quoi
Mon roi
Votre âme
En flamme
Voulut
Et crut
Lui plaire
Sans faire
L’amant
Tremblant
De
crainte :
Sans plainte
Sans pleurs
Sans dire :
Mon cœur
Soupire
Pour vous
Et tout
Mon être
Veut
être
A vous.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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