II.
Qu’un autre, folâtrant aux pieds d’Adélaide,
Sur le luth enfantin de Tibulle et d’Ovide
Exhale ses soupirs ;
Ou que de ses vieux ans égayant la tristesse
Il chante avec Gallus les feux de sa jeunesse
Et ses premiers plaisirs.
Qu’un autre, armant sa main des traits de Melpomène
Après Phèdre et Cinna cherche encore sur la scène
A glaner des lauriers,
Qu’un autre des héros éternisant la gloire
Dans ses chants belliqueux appelle à la victoire
Les rois et les guerriers.
Que sa Muse entonnant la trompette héroïque
[Au] vainqueur de Pompée, au héros du Granique
Consacre ses accords
Ou peigne en traits de feu la discorde infernale,