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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 298 [carton 19], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-298-130-1.5.html

Ainsi je ne sais que lui dire
Ni sur quel ton monter ma lyre,
Et tout me force à renoncer
Aux vers que je voulais lui faire
Ah ! va du moins lui raconter
Combien elle m’est chère.

 

Chanson
Sur l’air : Femmes qui voulez éprouver

Des cheveux d’or, des yeux d’azur,
Un teint où l’on croit voir des roses
Nager dans le lait le plus pur,
Sur les lèvres à demi closes
D’une bouche digne des dieux,
Un sourire naïf et tendre
Une voix, pour être amoureux,
Qu’il suffit une fois d’entendre.

Un front où règne la candeur,
Un air qui plaît sans vouloir plaire,
Tel est le portrait enchanteur
De mon adorable bergère.
Ah ! si jamais mes tendres feux
Passaient dans son âme attendrie,
Puissé-je, toujours amoureux,
Vivre et mourir auprès de Sylvie.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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