Accueil
Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 298 [carton 19], 1775-1836.
Image 1            >|
| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-298-1-1.5.html

[à son père, 1791-92 ?]

Dès que j’ai vu naître l’aurore
j’ai dit : d’un père que j’adore,
j’attends aujourd’hui le retour.
Oh ! Comment pourrai-je à mon âge,
de mon respect, de mon amour,
lui présenter l’hommage ?
on dit qu’on peut tout quand on aime,
que l’amour est le dieu suprême
qui nous apprend l’art d’exprimer
les sentiments qu’il nous inspire.
Moi, je ne sais que vous aimer
sans savoir vous le dire.
C’est en vain que mon coeur me guide.
C’est en vain qu’à ma voix timide
il cherche à prêter ses accents.
Hélas ! A peine à mon aurore
pour exprimer ce que je sens
je suis trop jeune encore

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau