jusqu'à l'époque des découvertes dont vous l'avez enrichie, cette théorie laissait sans doute beaucoup à désirer, l'analogie entre les terres et les alkalis, et les autres oxydes, n'était point expliquée. On ignorait, par conséquent, les lois générales de la composition des sels, et l'oxygène s'offrait comme une substance isolée, et sans analogie avec aucun autre corps. Aujourd'hui, toutes les substances simples semblent se partager en deux grandes classes, les corps comburants, et les corps combustibles. L'existence de deux comburants, l'oxygène et le chlorine, est actuellement mise hors de doute, le fluorine va s'y joindre, et peut-être en trouvera t'on bientôt un quatrième, dans une substance nouvelle récemment découverte en France et dont j'ai vu des effets extrêmement singuliers, mais sur laquelle je ne puis vous donner encore aucun détail.
C'est avec un véritable chagrin, Monsieur, que je me suis vu dans la nécessité d'écrire avant de vous avoir consulté à ce sujet, à mon