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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 173 [carton 9], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-173-125-1.5.html

égalité de l'action de deux éléments de courants électriques et de la composante transversale de celle d'un petit cercle sur un petit cercle.

Les expériences de M. Seebeck et Oersted ont donné des circuits voltaïques tout métalliques comme les aimants, d'où 4 preuves pour moi.

1) courants électriques de M. Seebeck excités comme ceux de la terre.

2) courants électriques par la seule température dans un métal cristallisé comme dans les aimants.

3) point d'élévation de température quand la tension est faible, et par suite toutes les fois que le circuit est tout métallique.

4) l'intensité du courant dans un circuit fermé et partout de même conductibilité, laquelle dépend du diamètre, est comme la force électro-motrice divisée par la longueur du circuit. Quand cette longueur est extrêmement petite comme dans les aimants, l'action peut donc être très grande pour une petite force électromotrice, sans aucune élévation de température.

Morceau fait sur la manière d'établir l'existence du courant terrestre. Quand même on n'assimilerait pas les aimants à des assemblages de courants, ce serait celui de la terre qui dirigerait les aimants d'après l'expérience de M. Oersted.

Rhéophores.

Comparaison de mon opinion et de celle de M. Faraday. Explication de sa dernière expérience.

[dans la marge gauche] Hélice en fil de fer aimantée de manière à avoir deux lignes de pôles. M. Savary prouve par l'expérience que tout est symétrique autour du fil conducteur.

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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