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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 170 [carton 9], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-170-44-1.5.html

suite nécessaire de cette supposition puisque les vitesses se composent comme les forces, et que le mouvement communiqué au fluide qui remplit l'espace par la petite portion de courant, représenté en grandeur et en direction par la résultante, est nécessairement le même que celui qui résulterait, dans le même fluide, de la réunion des deux petites portions de  courants représentés de la même manière par les deux composantes.

A l'époque où je m'occupais de ces idées, M. Fresnel me communiquait ses belles recherches sur la lumière dont il a déduit les lois qui déterminent toutes les circonstances des plus singuliers phénomènes de l'optique. J'étais frappé de l'accord des considérations sur lesquelles il s'appuyait et de celles qui s'étaient présentées à mon esprit relativement à la cause des attractions et répulsions électrodynamiques. Il prouvait par l'ensemble de ces phénomènes que le fluide répandu dans tout l'espace, qui ne peut être que le résultat de la réunion des deux électricités, était à peu près incompressible, passait à travers tous les corps comme l'air à travers une gaze et que les mouvements excités dans ce fluide ne s'y propageaient que par une sorte de frottement des

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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