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Manuscrits > André-Marie AMPERE, Chemise 145 [carton 8], 1775-1836.
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| Adresse de citation : http://www.ampere.cnrs.fr/ms-ampere-145-14-1.5.html

Essai sur la disposition la plus avantageuse
des ailes des moulins à vent

 

Les principes sur lesquels sont fondées les solutions des problèmes de ce genre étant susceptibles de plusieurs difficultés, et me paraissant même avoir induits les différents auteurs qui ont traité cette manière en erreur, soit en les faisant travailler sur des suppositions différentes de celles qui ont lieu dans la nature des choses, soit en les portant à chercher autre chose que ce qui était proposé et même des choses impossibles en ce qu'elles impliquaient contradiction avec l'équation qui devait résoudre le problème, et dont néanmoins ils se servaient ; je vais tacher d'éclaircir ces principes et de poser la question d'une manière qui rende le problème possible et non contradictoire, comme il me parait qu'a fait Bézout à la fin de sa mécanique. Si le mouvement du moulin n'était assujetti à aucune résistance, il est clair qu'il ne parviendrait à l'état d'uniformité que quand les ailes ayant le vent avec toute la vitesse de celui-ci, il n'y aurait plus d'action, mais comme le moulin est assujetti à des frottements considérables et à la résistance du grain qu'il moud, ou des autres choses sur lesquelles il agit, l'état d'uniformité aura lieu quand l'action du vent sera égale à ces résistances et

 

Document de l'Académie des sciences (Institut de France) - Photo : CNRS, CAK-CRHST.

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