de décembre, la différence est fort petite à la vérité, mais si l'on veut mettre toute l'exactitude possible à cette opération, il faut ne la faire qu'alors, ou corriger la meridienne par l'équation des hauteurs correspondantes dont nous parlerons ci après.

Depuis l'invention des pendules et des lunettes d'approche, on a un moyen infiniment plus exact pour tracer les grandes méridiennes que je vais détailler, d'autant plus volontiers, qu'il me donne l'occasion de décrire la lunette méridienne que je regarde comme le meilleur et le plus commode instrument d'astronomie. On trouve dans différents livres, la manière dont les faiseurs d'instruments astronomiques l'exécutent ordinairement, mais en voici une construction plus simple et plus solide et qui joint à cet avantage, celui de pouvoir être aussi bien exécutée en fer par un simple serrurier qu'en cuivre. On pourrait même faire cet instrument en bois mais comme cette matière est sujette à se jeter par l'effet de l'humidité et de la sécheresse, il faudrait en vérifier la justesse toutes les fois qu'on observerait. On joint (figure 4) la pièce GH et l'axe CD aussi solidement que possible, celui-[ci] doit être tourné au moins aux extrémités C, D, [on fait] deux tourillons qui le doivent être avec la dernière exactitude. On attache sur la pièce GH quatre vis à écrou qui servent à y fixer la lunette AB, au moyen des pattes S, R, représentées en grand en MN, et qui ont des ouvertures ovales pour pouvoir donner à la lunette un petit mouvement à droite ou à gauche, en sorte que l'on puisse aisément placer la lunette de sorte qu'elle ne sorte point du méridien en tournant sur cet

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