@. Ampère et l'histoire de l'électricité |
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Manuscrits d'Ampère > Une sélection commentée d'une soixantaine de documents > Arts mécaniquesArts mécaniquesParmi les fonctions officielles d'Ampère, il ne faudrait pas omettre sa nomination en 1806 à la fonction de secrétaire du Bureau Consultatif des Arts et Manufactures. Cet organisme du ministère de l'Intérieur réceptionnait des propositions d'inventions et en évaluait l'éventuelle application industrielle. Le savant fait également partie (à partir de 1808) de la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale qui a pour mission de susciter des inventions et la création de nouvelles manufactures. À Bourg déjà, il était membre de la Société d'Emulation et d'Agriculture de l'Ain qui examinait également diverses inventions. Il est ainsi conduit à s'intéresser à de multiples sujets de mécanique appliquée, du cerf-volant à la porcelaine, de l'éclairage à la pneumatique, en passant par la verrerie ou encore l'imprimerie (ses beaux-frères Périsse, ainsi que son ami Ballanche, sont imprimeurs-libraires à Lyon). Des inventeurs lui soumettent leurs idées, comme ce Monnin dont on conserve deux lettres (L1053 et L998) sur le moyen de préserver les navires du naufrage. Il est consulté sur toute sorte de questions, et ses tournées pour l'Inspection générale lui fournissent l'occasion de visiter des manufactures en province. Brouillon autographe : Essai sur la disposition la plus avantageuse des ailes des moulins à vent Brouillon autographe : Essai sur la disposition la plus avantageuse des ailes des moulins à vent
Académie des sciences (Institut de France) - carton VIII, chemise 145 Schémas de charrue
Académie des sciences (Institut de France) - carton VIII, chemise 149 Brouillon autographe : Note sur la suppression de la tire dans la fabrication des étoffes façonnées par M. Jacquard de LyonIl suffira ici de rappeler qu'Ampère est originaire de Lyon, où son père et son beau-père étaient négociants en soies. La filature est donc une industrie dont il est relativement familier. Dans le Bulletin de la Société d'Encouragement pour l'Industrie nationale (juillet 1809, LXI, p. 208), on peut lire : M. Ampère, Inspecteur de l'Université impériale et membre du Comité des Arts mécaniques, a annoncé qu'en parcourant les départements du nord-ouest de la France pour une mission relative à l'Instruction Publique [c'est-à-dire une tournée d'inspection], il a recueilli quelques renseignements sur l'état de l'industrie dans cette partie de l'Empire. Il a appris de M. le Préfet du département de la Seine Inférieure que plusieurs manufacturiers de Rouen avaient appliqué à la filature de la laine, avec un succès complet, les moyens mécaniques de filer le coton, et que l'expérience avait complètement résolu la question relative à la possibilité d'employer les mêmes machines à ces deux genres de filature. Il parle avec éloge des métiers à tisser de M. Biard, qui sont mis en mouvement par un manège ou par un cours d'eau et, qui, toujours plus perfectionnés, paraissent avoir atteint le but que l'auteur s'était proposé ; savoir, tisser des toiles à tous les degrés de finesse. Le métier mis au point par Joseph-Marie Jacquard (1752-1834), dont il est question dans ce document, permettait d'automatiser une partie du travail de tissage, en remplaçant certains ouvriers par un système de cartes perforées, ainsi que l'explique Ampère ci-dessous. Académie des sciences (Institut de France) - carton VIII, chemise 148 Schéma d'hydraulique
Académie des sciences (Institut de France) - carton VIII, chemise 150
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