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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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lement rend raison de ce qui a été observé dans la statistique, expliqué dans la chrématologie, 
étudié comparativement et réduit en lois dans la coenolbologie comparée, mais encore fait 
connaître par quels moyens on peut améliorer graduellement l'état social et faire disparaître 
peu à peu toutes les causes qui entretiennent les nations dans un état de faiblesse et de misère. 

b. Classification.
Les quatre sciences du troisième ordre dont je viens de parler comprenant toutes les vérités relatives à l'objet spécial défini dans le titre de ce paragraphe, leur réunion forme une science du premier ordre, que l'on désigne tantôt sous le nom d'économie politique et tantôt sous la dénomination qui me paraît bien préférable, d'ÉCONOMIE SOCIALE. Cette

coenolbologie, parce que j'y comprenais alors une partie des conditions de prospérité qui, 
d'après ce que j'ai dit tout à l'heure, doivent être comprises dans la science précédente. 
Maintenant qu'elle ne contient plus rien de relatif aux conditions d'après lesquelles tel peuple 
est heureux ou puissant, tel autre est malheureux au dedans et faible au dehors, et qu'elle se borne 
à la recherche des causes qui ont amené ces conditions, afin d'en déduire les moyens les plus 
propres à améliorer le sort des peuples, le nom de coesnolbogénie est évidemment le seul qui lui 
convienne. 
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