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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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celle des objets sur lesquels l'action doit être exercée. Dans les sciences nootechniques l'homme 
se proposait de modifier la pensée de ses semblables, étudiée dans l'embranchement précédent 
pour la connaître. Maintenant, il a pour objet d'agir sur les nations dont il s'est occupé, 
dans l'embranchement qui précède, sous le même rapport de simple connaissance. 

b. Classification.
Ces quatre embranchemens renferment toutes les sciences qui se rapportent à la pensée humaine : le second des deux grands objets de toutes les sciences. Nous en formerons en conséquence le second règne des connaissances humaines ; et, ainsi que je l'ai annoncé dans la première partie, page 28, je lui donnerai le nom de règne des SCIENCES NOOLOGIQUES, du grec vooc intelligence, pensée, sentiment, dessein, volonté, dont la signification s'étend à tout ce que, à l'exemple de Descartes et des philosophes qui l'ont suivi, j'ai compris sous le nom de pensée. Car, ce n'est pas seulement ce qui appartient à l'entendement, que les Grecs ont exprimé par ce mot : ils s'en sont aussi servi pour désigner les sentimens, les passions, les volontés, etc., ainsi qu'on peut le voir dans la thèse remarquable que M. Hamel, professeur-suppléant de littérature grecque à la
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