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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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rite ou de démérite, est seul appelé, do tout ce qui vit sur la terre, à une autre existence.
La thélésiologie, science du premier ordre, tiens, parmi les sciences noologiques, la même place 
que l'uranologie parmi les sciences cosmologiques. Les théorèmes de la mécanique n'ont pas 
seulement besoin, comme ceux des mathématiques proprement dites, d'une étendue réelle, mais vide 
et immobile, pour être réalisés objectivement ; ils ne le sont que là où il y a de la matière 
douée de mobilité et d'inertie, susceptible d'éprouver l'action des forces. Et de même qu'on 
peut ainsi regarder l'uranologie comme la mécanique objective, on doit considérer la 
thélesiologie comme l'éthique objective, en ce qu'elle déduit, de rapports éternels, 
indépendamment des sentimens, des passions et de tout ce qu'il y a de phénoménique en nous, la 
distinction du bien et du mal, le devoir et l'existence à venir, où tout être libre doit trouver 
la récompense, ou la punition de l'emploi qu'il a fait de sa volonté. 

b. Classification.
Il est évident que ces quatre sciences du premier ordre embrassent toutes les vérités que nous pouvons connaître relativement à leur objet commun : les facultés intellectuelle et morales de l'homme ; en conséquence, j'en formerai le premier embranchement du second règne, sous le nom de SCIENCES PHILOSOPHIQUES. Cet embranchement se divisera na-
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