Accueil
Rechercher dans les textes édités
> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
|<       <      Page 32      >      >|
Aller à la page
tout-puissant qui a créé l'homme et le monde, un nouveau sujet de recherches s'offre au philosophe 
: jusqu'à quel point peut-il, par les seules lumières de la raison, s'élever à la connaissance 
des attributs du Créateur ; quels sont ces attributs, et comment peut-on les concilier avec 
l'existence du mal physique, et surtout du mal moral ? Ces hautes questions, si 
admirablement développées par Clarke, Leibnitz, Wolf, etc., sont l'objet d'une quatrième science 
du troisième ordre, complément des trois précédentes, et que, conformément à l'usage, je 
nommerai théodicée. 

b. Classification.
Toutes les vérités que nous pouvons connaître relativement à la réalité des objets existant hors de nous sont comprises dans les quatre sciences du troisième ordre que je viens de définir, et dont je fais une science du premier ordre sous le nom d'ontologie. Elle se divise en deux sciences du second ordre. La première est formée par la réunion de l'ontothétique et de la théologie naturelle ; je lui donner ai le nom d'ONTOLOGIE ÉLÉMENTAIRE. La seconde comprend l'hyparctologie et la théodicée ; et comme ces dernières sciences se composent de connaissances plus étendues et plus relevées, je désignerai la science qui les réunit sous le nom d'ONTOGNOSIE, c'est-à-dire, connaissance approfondie des êtres. Le tableau suivant présente les classifications des
|<       <      Page 32      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau