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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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ployer, et tout ce qui peut contribuer à l'amélioration de l'état social, réclament à chaque 
instant son attention. Sans cesse il a à choisir entre diverses mesures celle qui est la plus 
propre à atteindre le but ; et ce n'est que par l'étude approfondie et comparée des divers 
élémens que lui fournit, pour ce choix, la connaissance de tout ce qui est relatif à la nation 
qu'il régit, à son caractère, ses moeurs, ses opinions, son histoire, sa religion, ses moyens 
d'existence et de prospérité, son organisation et ses lois, qu'il peut se faire des règles 
générales de conduite, qui le guident dans chaque cas particulier. Ce n'est donc qu'après toutes 
les sciences qui s'occupent de ces divers objets qu'on doit placer celle dont il est ici question et 
que je nomme Cybernétique, du mot χνζ?ρν?τι??, qui, pris 
d'abord, dans une acception restreinte, pour l'art de gouverner un vaisseau, reçut de l'usage, chez 
les Grecs même, la signification, tout autrement étendue, de l'art de gouverner en 
général. 
4. Théorie du pouvoir. Enfin il nous reste à rechercher les causes qui ont amené 
l'établissement des divers gouvernemens, qui les conservent ou les ébranlent, qui produisent ou 
préviennent ces grandes crises qu'on appelle des révolutions, à remonter jusqu'à l'origine du 
pouvoir et à examiner les différens systèmes relatifs au principe même sur lequel il repose, 
tels que ceux du droit divin, de la souverai- 
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