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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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donné depuis long-temps et je conserve le nom de Physiognomonie, de 
φνσιογνωμον?α employé dans le même 
sens par les auteurs grecs, racine φ?σις, naturel, caractère, 
γν?μων, qui prend connaissance. Il est évident d'après cette définition de 
la physiognomonie, que la science à laquelle on a donné le nom de phrénigiétique, n'est qu'une 
de ces subdivisions du quatrième ou du cinquième ordre, que je ne dois pas comprendre dans 
l'énumération des sciences dont cet ouvrage présente la classification naturelle. 
3. Morale pratique. L'homme ne suit par aveuglément comme l'insecte la seule impulsion des 
sentimens qu'il éprouve ; il combine d'avance ses actions, il délibère sur ce qu'il doit faire ou 
ne doit pas faire ; il agit d'après le résultat de ces délibérations et d'après les 
déterminations qu'il a reçues de son éducation et de ses rapports avec ses semblables. Il apprend 
à préférer au plaisir du moment le bonheur qu'il peut espérer plus tard. De là, tout ce qu'ont 
écrivant de moralistes anciens et modernes sur les règles de conduite que l'homme doit adopter et 
sur la route qu'il faut suivre pour atteindre ce que les premiers désignaient sous le nom de 
souverain bien, les seconds sous celui de bonheur. L'exposition et la comparaison de leurs 
divers systèmes, le choix entre les opinions qu'ont émises sur ce sujet les différentes écoles, 
sont l'objet d'une science du troisième ordre à laquelle j'ai cru devoir donner le nom de 
morale pratique, parce qu'au 
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