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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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le juge est chargé de faire avec impartialité. Tout commentaire sur les lois, tout recueil 
d'arrêts où l'on voit comment, dans chaque cas particulier, les lois qui s'y rapportaient ont 
été interprétées par les tribunaux, appartiennent à une science que je nommerai, comme tout le 
monde, Jurisprudence. 
3. Législation comparée. Dans les deux sciences précédentes, on étudie et on 
interprète les lois telles qu'elles existent ou ont existé ; il n'y est pas question de les 
examiner sous le rapport de leurs avantages ou de leurs inconvéniens. Il s'agit maintenant d'un 
autre objet d'étude. Quelles sont les meilleures lois à établir, ou quelles modifications 
convient-il de faire aux lois actuelles, eu égard à toutes les circonstances où se trouve un 
peuple, à ses moeurs, au degré de civilisation auquel il est parvenu, aux habitudes qu'il a 
acquises sous l'empire des lois qui l'ont régi jusqu'à ce, moment, etc. ? Deux voies s'ouvrent 
pour parvenir à la solution de cette grande question ; chacune d'elles a été suivie exclusivement 
par l'une des deux écoles rivales qui s'en sont occupées et dont les travaux, qui me paraissent 
également importuns, doivent servir de base aux deux sciences du troisième ordre dont il nous 
reste à traiter dans ce paragraphe. La première de ces deux voies, celle dont il est ici question, 
a pour objet de se guider dans le choix des meilleures lois, par la comparaison de tous les 
systèmes de législation connus et des effets qui en 
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