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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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signaler les changemens de signification qu'éprouvent certains mots en passant d'une langue dans 
une autre, tout cela constitue science du troisième ordre que d'après ce que j'ai dit pages 3 et 
4, je nomme Lexiognosie parce qu'elle a pour but de nous donner une connaissance plus 
approfondie de chaque mot. 
Tout ce que je comprends dans la lexiognosie fait partie de la science à laquelle on a donné le 
nom de philologie. J'avais même cru d'abord devoir employer ce dernier mot à la place de 
lexiognosie pour conserver le plus possible les noms usités en français ; mais celui de philologie 
n'est point restreint à cette seule signification ; on y comprend ordinairement, non seulement les 
lois générales des changemens qu'éprouvent les mots en passant d'une langue dans une antre, lois 
qui appartiennent à une science du troisième ordre, dont je m'occuperai dans l'article suivant 
sous le nom de glossonomie, mais encore l'interprétation des passages obscurs, la 
restauration des textes altérés des ouvrages que l'on commente, travail qui se rapporte à une 
autre science, encore du troisième ordre, dont je parlerai dans le paragraphe suivant, et à 
laquelle je donnerai le nom de bibliognosie. 
3. Glossonomie. Quand on a acquis les notions précédentes sur plusieurs langues, on peut 
les comparer entre elles pour découvrir leurs rapports et en déduire les lois générales du 
langage, ou la gram- 
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