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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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le globe. Elle peut se partager en autant de subdivisions que l'on compte de cultes principaux ; 
mais ce sont là évidemment de ces divisions du quatrième ou du cinquième ordre dont je n'ai 
point à m'occuper dans cet ouvrage. Elles sont semblables à celles que l'on pourrait établir dans 
l'ethnographie ou la diégématique, en s'occupant séparément soit des diverses divisions de la 
surface de la terre, soit des événemens qui se sont passés dans des lieux ou à des époques 
déterminées. Et quand, dans chaque pays, on borne l'enseignement de l'hiérographie, pour 
ceux qui professent une religion, pour ceux mêmes qui doivent en être les ministres, aux rits et 
aux dogmes de cette religion, c'est qu'on regarde comme inutile l'étude de ceux des autres cultes ; 
étude qui, en effet, n'est guère susceptible d'intéresser que ceux qui veulent approfondir cette 
branche de nos connaissances, et y puiser des matériaux pour les autres sciences du troisième 
ordre dont nous avons à parler dans ce paragraphe. 
2. Symbolique. Ces rits, ces dogmes cachent souvent des idées autrefois réservées à un 
petit nombre d'initiés, et dont le secret, enseveli avec eux, peut cependant être retrouvé par 
ceux qui font une étude approfondie des renseignemens de tout genre qui nous restent sur ces 
anciennes croyances et sur les cérémonies qu'elles prescrivaient. De là une science à laquelle 
on a donné le nom de symbolique, que je 
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