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> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
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2. Sciences nootechniques. On a pu remarquer dans la première partie de cet ouvrage, que, 
parmi les objets des sciences du premier et du troisième embranchemens, qui sont étudiés d'une 
manière générale, on choisit, en quelque sorte, ceux qui tiennent de plus près à l'homme 
pour en faire le sujet des recherches spéciales dont se composent le second et le quatrième 
embranchemens. Ainsi, dans l'ensemble du monde, objet du premier embranchement, on choisit, pour les 
étudier dans le second d'une manière spéciale, les corps que nous pouvons approcher et soumettre 
à l'expérience. De même, parmi toutes les propriétés qui distinguent les êtres vivans des 
corps inorganiques, et dont s'occupe en général le troisième embranchement, on considère à 
part, pour en faire l'objet du quatrième, ce qui est relatif aux moyens de conserver la vie et la 
santé de l'homme et des animaux qu'il s'est soumis. 
La même chose se retrouve ici. Les actions des hommes sont traitées en général dans 
l'embranchement des sciences philosophiques, sous le rapport de leurs motifs et de leurs 
conséquences, de la volonté qui les détermine, etc. Parmi ces actions, l'embranchement suivant : 
celui des sciences nootechniques, se borne à étudier celles que l'homme fait dans la vue de 
transmettre à ses semblables, ses idées de tout genre, ses sentimens, ses passions, etc., de 
modifier leur pensée de quelque manière que ce soit. Ce 
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