Accueil
Rechercher dans les textes édités
> AMPERE, Essai sur la philosophie des sciences, t. II, 1843.
|<       <      Page 145      >      >|
Aller à la page
ions pour lesquels ils doivent être préférés. Ce but a été étrangement méconnu par une 
école trop célèbre qui s'est efforcée de substituer aux pensées généreuses généralement 
admises avant elle, des vues contraires à toute amélioration dans l'état social. Mais, déjà une 
nouvelle école revient à des idées plus saines, et ses travaux conduisent à faire concourir 
toutes les parties de l'économie sociale vers la solution de cette grande question : faire vivre 
sur un terrain donné le plus grand nombre d'hommes, avec la plus grande somme de bonheur possible. 
2. Art militaire. L'économie sociale ne s'occupe que des moyens de prospérité 
intérieure ; mais la conservation et l'état florissant d'une nation ne dépendent pas seulement de 
ces moyens, qui lui suffiraient, si elle n'avait à redouter aucune attaque du dehors. Elle a, en 
outre, besoin de pouvoir repousser ses ennemis et de faire respecter sou indépendance. De là, 
l'art militaire que l'on peut regarder comme une sorte de complément de l'économie sociale, 
puisqu'il est, ainsi qu'elle, un moyen de conservation et de puissance. La place que je lui assigne 
ici parmi les sciences politiques, ne peut donc présenter aucune difficulté. D'ailleurs, l'art 
militaire ne doit venir qu'après les sciences dont il emprunte des secours ; or, ce n'est pas 
seulement à la géométrie, qui lui fournit des plans de fortification, à la mécanique, 
qui lui apprend à juger des effet, des 
|<       <      Page 145      >      >|
Aller à la page
Télecharger le PDF en format texte ->Créer son extrait avec MonPDF Marquer cette page avec votre compte ICEberg+

© CRHST/CNRS, 2005 / Développé sous ICEberg 4.0.2 / hébergement CC-IN2P3 / Directeur de publication : Christine Blondel, responsable informatique : Stéphane Pouyllau